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Le reste

31 décembre 2010

A la re-lecture des quelques messages postés sur ce blog, je me surprend à rire doucement, dans ma barbe comme on dit. L'image de Nans qui revient, fantôme, est tellement différente aujourd'hui... Comme quoi quelques mois peuvent tout changer. Moi qui croyait être perdue sans lui, on dirait presque qu'en fait, j'y ai trouvé ma voie, la vraie, la mienne. A moi. Moi moi moi moi. La liberté s'achète, je l'ai gagnée en me faisant larguer. C'était pas bien compliqué pourtant, mais ça se cachait derrière une montagne de complications. Est-ce que j'étais vraiment amoureuse, ou est-ce que je voulais tellement l'être que je m'en était persuadé ? Impossible de répondre. La première réaction est toujours la bonne, et je me souviens de ca matin de rire naturels, ou enfin, j'étais moi, après m'être vidée en larmes de tout ce qu'il représentait en moi, pour moi, par moi. C'était lui, dans ces larmes, tout ce qu'il m'avait pris de temps, d'amour et d'attention, tout ce qu'il m'avait donné d'espoir, de caresses et de silence. La suite n'a été que prise de tête d'une ancienne amoureuse qui ne veut, ne peut plus être seule. Seule, je ne l'étais pas, mais on peut croire à tout quand on veut être malheureuse.

Est-ce qu'il est possible, désormais, qu'il m'arrive la même chose avec mon amour, mon Raphaël ? Quelques mois le remplaceront-ils ? Le Naturel empêchera ça. Ou bien l'appartement.

lez1

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22 avril 2010

bras

Pattes de mouches qui s'enchaînent, un brin de sens qui s'illumine dans on ne sait quelle connexion cérébrale... A la fois magique et mécanique. Qu'est-ton ? Et paf, une question, un truc qui vous tritouille, même si on ne cherche même pas à répondre. Nous sommes tous défaitistes, à tel point qu'on ne se questionne même plus pour savoir, si, peut être, on aurait une réponse a proposer. C'est parce que nous n'avons plus l'espoir kantien d'une évolution positive de l'humanité qu'on en arrive à considérer les humains comme de vulgaires cloportes qui n'ont pour seul but que de salir un peu plus la terre avec leur égoïsme. Et si leur vie, la vie est belle, je crois qu'il y a là une simple erreur de termes... L'instant est beau, cette action est belle, la vie, dans son fondement le plus mécanique est belle parce qu'elle paraît être un pur enchantement de la Nature, mais la vie, cet enchaînement d'évènements que nous vivons tous malgré nous, cette vie là, il nous est impossible de la généraliser et de la qualifier de belle. Notre égocentrisme perpétuel nous pousse à dire cette phrase si bateau dans des moments où cette vie, cette même vie dont on parle, est en réalité bien moche. Mais nos souvenirs nous ramènent un beau moment, avec le brin de soleil et la paille machouillée dans le verre de milk shake. Et alors on lâche, plus fataliste que jamais, ce "allez, la vie est belle !". Les souvenirs sont à doubles tranchants : tantôt ils nous ramènent à la vie, tantôt ils nous la volent. Et quand ils s'effacent, alors, on ne fait plus qu'avancer : âme perdue.

21 avril 2010

J'attendais peut-être d'être mal pour réécrire ici, mais parfois y en a marre de n'écrire que du mauvais, de n'écrire dans l'unique but de rendre joli ce qui est moche. C'est vrai que souvent on ne voit pas l'intérêt de rendre ce qui est beau, encore plus beau, parce qu'il ne faut pas trop demander. Mais peut-être que de temps en temps on a besoin de rendre ce qui est beau affreusement moche, pour se dire que, nous aussi, on a des problèmes, malgré tout, et que nous aussi on a le droit de se plaindre, même si tout à l'air d'aller bien. Alors on s'invente des déchirures cachées, des blessures qui viennent de l'enfance, d'affreuses séquelles, qu'on ne montre pas mais qu'on garde toujours en soi, comme un funeste baluchon couleur caméléon.
Dans mon cas, c'est peut être une peur, à la con, un truc né de l'esprit de compétition perpétuel dans lequel on m'a plongé, dans lequel tout le monde est plongé. Je dois être la meilleure, sinon rien. Mais je ne le suis pas. Et c'est pas demain que ça va commencer. C'est en me penchant là dessus, en rencontrant une multitude de gens tous aussi bon les uns que les autres, que je doute, que j'ai sans cesse peur de ne jamais plus être à la hauteur. L'ambition n'a jamais été mon fort. Quand je pense que je n'y arriverai pas, je ne commence pas. Alors finalement, je ne commence plus grand chose, et je m'enferme dans une morosité littéraire de dissertations et de commentaires, de vannes douteuses et lourdes, d'amis sûrs et de mecs en recul.
La peur de perdre.
Inconsciente, mais réelle, handicapante, profondément réductrice.

Mais les faits vont bien, le train train avance, un appartement, un camps, un Raphaël, une table, des rendez-vous et des cartes postales. Continuons. Essayons. Jetons nous dans la gueule du loup, la gueule de la prépa. Une bonne claque me fera du bien. Espérons que je la rendrai bien, et surtout quand il faut.


t1







29 janvier 2010

Demain je le revois. Je vais être bonne amie, bon enfant, si possible souriante et un brin intellectuelle. Pour être pile comme il voudrait que je sois, et comme elle est. Ça me dégoute d'avance. Et si c'était merveilleux ? Si c'était la révélation de mes moments, à défaut de ma vie ?J'ai pas le droit de laisser passer un truc qui a l'air, de près ou de loin, de changer de ma routine.C'est tellement rare, que ça en devient précieux.
CHANGEMENT.

dessin_vieille





28 décembre 2009

gribouilli

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12 décembre 2009

J'arrive pas à être triste. Peut être aussi parce que ça ne l'est pas.

Mais au fond, il y a un vide, un manque, et à la place, une peur. Peur de le revoir, d'avoir envie de lui, peur de voir que ça ne change rien, peur de rester terrorisée face à lui, face à ce qu'il dégage pour moi, malgré lui.

Et alors que d'habitude j'ai toujours besoin d'écrire quand ça va pas, là, je crois que je suis tellement vidée de tout que j'n'ai plus rien à dire. Je suis un vide, qui prend tout ce qu'il peut autour de lui pour se remplir. Tout ce qu'il peut mais jamais tout ce qu'il veut.

En attendant, je tousse. Trachéite.

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5 décembre 2009

Toujours pas d'avenir.Du moins pas concret. J'ai

Toujours pas d'avenir.
Du moins pas concret.
J'ai pas d'école,
pas de prépa,
pas de chèque à faire,
pas de recherches.
Juste des rêves.

Mais y'a qu'à moi que ça suffit à priori.

gros








29 novembre 2009

Un rien, moelleux, presque fondant. Quand je

Un rien, moelleux, presque fondant.

dessin_gros

Quand je réussi tout sauf ma vie, je sais qu'ils sont là.
Même s'ils font ce qu'ils peuvent.
Juste un besoin égoïste mais presque vital d'être aimée.
Et de sourire.














21 novembre 2009



Et maintenant, que vais-je faire, de tout ce temps ? Que sera ma vie ?

Se faire chier, chier, chier, toute la journée, depuis un mois. Ne plus aimez ce pour quoi on se bat, ne plus aimer sa propre vie, ses propres amis, ses propres engagements, ses propres actions. Ne plus aimer se lever, ni se coucher, mais tout faire pour que vite, vite, cette journée s'arrête.
Mais le sommeil ne m'aime plus lui non plus.
La tête pleine de merde, incurable. Impossible de ne pas y penser, ça se retourne et ça gigote au fond du crâne, celui qui a mal et qui crie d'arrêter.

Angine, éclé ; les deux sont une maladie.


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15 novembre 2009

J'aime être avec lui. J'aime sentir qu'il est avec moi. J'aime écouter ses doigts, qui glissent lentement, comme des insectes minutieux, le long de l'arête de ma mâchoire, puis sur mon cou, si frêle. J'aime voir qu'il aime, ce que je dis, ce qu'il se passe. J'aime ne jamais être d'accord avec lui, ne jamais s'ennuyer, se mettre hors de soi-même, avec un petit cœur encore plus rouge que d'habitude, mais de colère cette fois ci. J'aime le comprendre, mais c'est moins drôle. J'aime discuter avec lui de tout sauf de tout ce qui nous concerne, sauf de tout ce dont il faudrait parler. J'aime rire avec lui, j'aime lui transmettre ce rire, ce moelleux, doux, vivant,

enivrant.




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